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Ils en parlent…

Châtaignier remarquable en Charente

Comme le précise un article du Journal de l’Environnement, du 21 décembre 2012, deux études, publiées récemment, alimentent le débat sur l’évolution des arbres face aux changements climatiques :

– étude publiée le 7 décembre dans la revue Science, montre que les arbres les plus grands et les plus vieux disparaissent à travers le monde, perturbant les écosystèmes forestiers.
Selon David Lindenmayer, chercheur à l’Université nationale australienne et co-auteur de l’étude, les vieux arbres jouent un rôle crucial dans les forêts. Refuges pour de nombreux animaux et oiseaux (30% des espèces vertébrées), ils accueillent aussi une myriade de végétaux, fournissent des graines, des feuilles et des noix pour l’alimentation, et stockent la plus grande partie du CO2 séquestré par les forêts.
L’étude montre que ces vieux arbres, âgés de 100 à 300 ans, sont en voie de disparition. Dans certaines régions critiques, comme la Californie, le Costa Rica ou l’Espagne, ils pourraient totalement disparaître d’ici 90 à 180 ans.
Au parc national de Yosemite, en Californie, la densité des arbres anciens a décliné de 24% entre les années 1930 et 1990.
Dans les forêts sèches de l’ouest de l’Amérique du Nord, le nombre de grands pins centenaires a diminué de façon drastique au cours du siècle, notamment à cause des coupes et des incendies de plus en plus importants.
«Il est urgent de préciser les causes de ces disparitions précoces et rapides, comme la sécheresse, le changement climatique, et l’exploitation du bois, et de mettre au point des réponses rapides», affirme David Lindenmayer.
– > http://www.sciencemag.org/content/338/6112/1305

– étude publiée le 21 novembre dans la revue Nature, permet d’y voir plus clair sur les causes de mortalité des espèces forestières. Selon les chercheurs, la sécheresse provoque une «embolie» du système de circulation des eaux des végétaux, en raison de la multiplication de bulles de gaz, ainsi qu’une déshydratation. Résultat: ces bulles réduisent la capacité naturelle des espèces à la photosynthèse et peuvent provoquer leur mort.
Basant leurs travaux sur 226 espèces forestières provenant de 81 sites, les scientifiques ont précisé l’existence d’un seuil de vulnérabilité au-delà duquel les végétaux ne peuvent plus se défendre. Or 70% des espèces étudiées se sont révélées fonctionner dans une marge étroite de sécurité. Cela signifie qu’un simple changement d’humidité ou de température, causé par le changement climatique, pourrait avoir des effets dévastateurs sur la majeure partie des espèces végétales forestières.
– > http://www.nature.com/nature/journal/v491/n7426/full/nature11688.html

Ils en parlent également :

– “Libération” : article du 24 décembre 2012, “Forêts fragiles à la sécheresse”

– “Vosges Matin” : article du 17 décembre 2012, “Les arbres, ces grands résilients”