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“La moitié du mercure atmosphérique absorbé par les plantes”

Une étude, publiée le lundi 2 avril 2018 dans “Nature Geoscience” révèle que la végétation constitue une “pompe” à mercure atmosphérique. Ceci pourrait en partie expliquer les variations saisonnières de la teneur en mercure dans l’atmosphère.

En effet, du fait de rejets industriels et de la combustion de charbon, entre 2 000 et 3 000 tonnes de mercure sont émises chaque année. Or, le taux atmosphérique de ce métal lourd oscille au fil de l’année, de la même manière que le CO2. Absorbé par les plantes pour leur photosynthèse, le CO2 voit en effet ses concentrations atteindre un minimum à la fin de l’été (lorsque la végétation est la plus dense), et un maximum au cours de l’hiver.

Jusqu’alors, les raisons des variations saisonnières du mercure demeuraient peu connues. Parmi les hypothèses, celle d’émissions plus fortes en hiver, notamment par la combustion de charbon pour le chauffage, ou encore celle d’une plus forte oxydation, en été, du mercure Hg(0) en mercure Hg(2), modification chimique qui favorise son dépôt au sol.

Des chercheurs ont aujourd’hui mis en évidence les corrélations entre l’indice de végétation et les variations du mercure.

Pour en savoir plus : consulter l’article dans Le Journal de l’Environnement.